Tendinite, bursite, ligamentite et capsulite : ce sont des termes que nous entendons très fréquemment dans le jargon médical quotidien. Ce sont aussi des expressions qui suscitent beaucoup de questions et d’inquiétudes de la part des patients. Le suffixe « ite » signifie inflammation de la structure qui précède. Par exemple, si vous souffrez d’une tendinite c’est qu’un de vos tendons est irrité, et ce habituellement par des mouvements répétitifs.
Voici donc, quelques définitions des blessures les plus communes en fonction de la structure atteinte.
La bursite
Une bursite c’est l’inflammation d’une bourse séreuse. C’est une composante très nombreuse dans une même articulation. Imaginez la peau et le muscle qui glisse l’un sur l’autre lors de mouvements. Il y a alors un danger de friction trop importante. La bourse agit un peu comme un crayon que vous faites rouler entre vos deux mains. Le crayon jouant ainsi le rôle de la bourse. La bursite survient fréquemment lors de mouvements répétés comme chez le nageur au niveau des épaules.
La tendinite
C’est une inflammation au niveau du tendon. Les muscles se terminent par une structure fibreuse et solide qu’on appelle tendon qui vient de s’attacher sur les os. La tendinite se produit aussi par des mouvements répétés ou par un choc unique sur le tendon.
Ligamentite
On parle ici de l’inflammation locale d’un ligament articulaire. Il faut faire attention de bien faire la différence entre un ligamentite et une entorse. Lorsqu’une articulation subit un mouvement de trop grande amplitude, les ligaments sont alors étirés ou même déchirés. On parle alors d’entorse de grade léger (grade 1) à sévère (grade 3). La ligamentite est l’irritation locale du ligament sans étirement.
Le physiothérapeute, à l’aide d’une évaluation minutieuse, pourra vous donner une opinion clinique précise de la structure atteinte en effectuant plusieurs tests. Ainsi, il pourra faire la différence entre une bursite ou une capsulite rétractile de l’épaule. Une fois que le problème a été correctement identifié, la bonne thérapie sera appliquée et les chances de succès meilleures.
La compétence du physiothérapeute lui sert bien dans ces cas pour vraiment trouver la source du problème articulaire. N’hésitez pas à consulter un physiothérapeute et à lui confier vos « ites ».
Cet article est adapté d’un article publié par André Girard, dans des chroniques du Journal de Québec.
Source : Physioquebec.com, le 11 novembre 2015